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  • 2850OsakaEn l'an 2550, arrive un phénomène cosmomagique. La collision de deux mondes, l'un que nous connaissions gangréné par la guerre, la pandémie et les crises économiques. L'autre, où la plus petite particule est imprégnée de magie et dont la vaste étendue de reliefs est habitée par des civilisations insoupçonnées. 300 ans, c'est le temps qu’il fallut pour que cette fusion aboutisse, le temps pour permettre à ces deux mondes de ne faire plus qu'un. À la découverte d'une planète comme une pièce et ses deux faces, que vous soyez un Humain utilisant les arcanes pour faciliter votre quotidien et atteindre vos ambitions, un Porteur de pouvoirs les exploitant pour vous et vos semblables, ou bien encore l’une des multiples Créatures usant de leurs particularités dans leurs quêtes personnelles, ce grand carrefour cosmopolite fantastique qu'est Osaka vous attends. Maintenant, c'est à votre plume de jouer.
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    Quand vient la nuit / Héra <3 par Invité Jeu 17 Aoû - 12:23
    CiterÉditerSupprimerIP de l'auteur
    Un flash rose éclair l’enclos aux poules. La vie à la ferme qui me laissait perplexe au début, révèle en réalité bien des surprises. Voilà que je me surprends à kiffer ramasser les œufs des cocottes ! Faut dire qu’elles sont toutes mignonnes avec leur petites plumes. En général, je fais cette activité en vitesse normale, mais aujourd’hui je suis pressée. Okey, je suis toujours pressée ! Aujourd’hui pour une raison particulière. Un peu plus tôt, j’ai envoyé Héra faire son jogging en lui disant que j’aurai à lui parler business à son retour. Oui, business. Business héroïque, évidemment !

    Alex bavant dans mes boobs et confortablement calé dans son porte-bébou – qu'il profite car je ne vais bientôt plus pouvoir le porter tant il devient énorme, j’installe une tablette en mode hologramme pour projeter une diapositive préparée la veille. C’est que je sais que Héra aime pas trop trop nous inclure dans ses virés de super héros. Non pas qu’il soit farouchement contre, mais surtout la peur que l’on soit blessées je suppose. A moins qu’il ait juste peur que je fasse une connerie ! Je dois donc lui témoigner tout mon sérieux dans l’étrange affaire qui a été porté à mes oreilles par Vanina. Une amie commune que nous avons rencontré lors de vacances à Kyoto. Elle a lancé une salle de musculation spécialisé poids lourds. Bref ! Je ferme les volets – qui sont maintenant entièrement réparés – quand j’entends mon titan d’amour rentrer.

    « Ah ! Enfin ! » lancé-je impatiente. Je t’attrape par la main pour nous mener jusqu’au salon plongé dans le noir. Hein ? Te laver après avoir couru ? Plus tard ! « Assis toi bien et laisse-moi t’expliquer. » Je prends mon air sérieux – aussi sérieux que l’on puisse quand on est sur le point de présenter un exposé avec un marmot ronflant dans les loches. Je lance la diapo sur l’hologramme. Devant toi, une photo de personnes baraquées devant un chalet. En arrière-plan, il est possible de voir la forêt d’Osaka. Armée d’un laser, je pointe le mec le plus à droite. Ryann Doll, un usager de la salle XXL que nous avons rencontré lors que tu avais visité la salle. « Tu dois sans doute reconnaitre Ryan, 2m13 de muscles et des biceps gros comme les loches de Daisy. Il soulève 60T à bout de bras. » Puis, j’ajoute dans un clin d’œil : « Mais tu vas pulvériser son record, t’es le best ! » Pouce levé vers le haut.

    « Ahem. Mais ça, tu le sais déjà. Ce que tu sais peut-être pas, c’est qu’il est bucheron. Il travaille pour le groupe des Bucherons responsables. Avec pour slogan, un arbre abattu, un arbre replanté. Dernièrement, ils avaient un contrat à Osaka… Oh regarde Alex fait une bouille trop mignonne ! » Ahem à nouveau... On avait dit du sérieux ! « Bref ! Je te présente son équipe, une belle brochette de mecs et de meufs plus grands, baraqués et virils les uns que les autres. Du mâle et de la femelle alpha pur-sang. Tu dois te demander pourquoi je te les montre et non, c’est pas mes plans culs ! » Petite pause le temps que tu joues le jeu et me demandes pourquoi je te parle d’eux. « Voilà les dernières nouvelles que nous avons d’eux. » J’éteins l’hologramme. « Rien. Que dalle. Niet. Nada. Un mois que leur entreprise et leur famille sont sans nouvelles. C’est Vanina l’autre jour qui m’a fait part de son inquiétude comme elle ne voyait plus Ryan. »

    Je rallume l’hologramme. Satisfaite de ma petite mise en scène. « Après m’être renseigné sur cette histoire. » Comprendre lire le journal Osaka news sur internet. « Il s’avère que la police n’a aucun indice. L’affaire de disparition est toujours ouverte. Il y a bien eu quelques soupçons contre l’organisation écolo extrémiste Horizon, mais rien de bien concret. Et entre saboter des usines et faire disparaitre des gens, il y a un monde. » Flash Rose. Petite pause le temps de boire une gorgée d’eau vite fait à la cuisine. Pfiou, c’est usant de faire un exposé sérieux ! Je pose le verre vide sur la table basse. Puis, je reprends : « J’ai mené mon enquête. » Comprendre j’ai été sur le site des archives d’Osaka et j’ai tapé disparition en forêt comme mots clefs. Je t’affiche quelques articles. Tu peux remarquer que certains remontent à presque un siècle. « Il s’avère que ce n’est pas la première fois que des bucherons disparaissent et ceci bien avant la création d’Horizon. Même de notre naissance ! A chaque fois, leur baraquement était situé dans le même secteur de la forêt. Une zone bien loin du sentier touristique et des randonneurs. » Je switch sur une carte et entour la zone de mon laser.

    « Je sais pas toi, mais je suis curieuse de savoir comment des gens qui soulèvent des avions à bout de bras peuvent bien disparaitre. J’ai bien pensé à Big Foot, mais je doute que les chemises en flanelle soient digestes. Même pour Big Foot ! » Petit sourire. J’avoue, je l’avais prévu à l’avance cette blague. Même si l’idée d’une créature encore plus cheat que ce groupe n’est pas totalement à exclure. Genre, le king de la chaine alimentaire… mais c’est toi et que je sache, tu n'es pas encore cannibale !

    « Allez viens mon titan d’amour, on va faire une jolie balade en forêt ! » J’insiste sur le on, car je compte bien participer à cette enquête. Après tout, c'est la mienne : c'est moi qui ai fait toutes les recherches !

    Enfin, après avoir confié Alex aux beaux soins de Kalim et Daisy, évidemment. Ah et, il faut que tu te laves aussi ! Ça serait gênant qu'on se fasse repérer à des km à la ronde si on veut enquêter discrètement.
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    Re: Quand vient la nuit / Héra <3 par Héraclès Kento Ven 18 Aoû - 21:55
    CiterÉditerSupprimerIP de l'auteur
    Sur ma montre, une application mesure la vitesse moyenne aérobique : 42,20 km/h. Ma vitesse de course actuelle alors que j'essaie de terminer ce jogging, l'équivalent du Marathon. Je sais qu'Aline le terminerais en quelques secondes. Mais hélas, nous sommes différents. 42 kilomètres et exactement 1 heure, 00 minutes et 47 secondes plus tard, je commence à terminer la boucle de mon circuit. Idéalement, j'aimerais y arriver en dessous des 50 minutes, sans utiliser mes pouvoirs, car effectivement ça changerait pas mal la donne si tel était le cas. Je ne peux pas me permettre de les utiliser car je sais qu'il peut m'arriver de les perdre selon les pouvoirs de mes éventuelles prochaines rencontres. Si quelqu'un a la capacité à pouvoir les sceller, je vais devoir faire confiance en mes capacités brutes.

    Mais, ce n'est pas la question d'aujourd'hui.

    Aline me demandait d'aller courir. Elle a l'air de préparer quelque chose. Du sexe ? Autre chose ? Hm, on verra. Suivant l'enclos de notre Ferme, je vais entendre de grands battements d'ailes, puis un microséisme au sol, laissant une traînée de poussière opaque sur des coups multiples de sabots contre le sol. Un hennissement puissant plus tard, c'est Pégase qui en sort pour suivre ma course de toute sa majestuosité, longeant la barrière, j'accélère le pas, un sourire enfantin avant de le laisser me dépasser sur un sprint final. Il a l'air de se sentir plus à l'aise dans les environs. Après une caresse, une friandise, j'éponge mon front de la sueur cumulée avec mon t-shirt et attend... Peut-être trois secondes avant que mes poumons récupèrent pleinement leur forme, puis mon corps.

    « La prochaine fois, plus vite, Héra. »

    Maintenant, il est temps de rentrer à la maison. A peine passant le battant que je vois Aline et notre fils dans son porte-bébé, bien installé contre la poitrine de sa mère pour me faire barrage. J'empeste la transpi', mais non, je vais devoir encore attendre avant de me laver.

    « T'es sûr que ça va, Aline ? »

    Cette moue sérieuse, elle me surplombe si bien qu'on dirait qu'elle a prit en taille. L'inquiétude monte. J'ai fait quelque chose de mal ? Une mauvaise nouvelle concernant Axel ? Avec les autres filles ? Oh, peut-être qu'elles ont leur "alerte rouge, ensemble" et que... Non, non Héra.  Mon palpitant s'emballe et la peur monte. Puis la tablette holographique s'allume. J'hausse un sourcil. Ryan ?

    « Tu dois sans doute reconnaître Ryan, 2m13 de muscles et des biceps gros comme les loches de Daisy. Il soulève 60T à bout de bras.
    - Qui ne le connaît pas. Un vrai monstre.
    - Mais tu vas pulvériser son record, t’es le best ! Qu'elle appuie avec ces pouces de motivations habituels.
    - Merci mon amour, mais pourquoi tu me parles de lui ? »

    Et là, je tombe de sidération. Aline Rose me détaille une investigation assez remarquable, en se saisissant  de ses ressources, en plus de s'occuper de notre fils...Sans avoir la flemme ? Mais est-ce que c'est vraiment Aline que j'ai sous les yeux ? Je me secoue la tête rapidement pour reprendre mes moyens. Alors, même Vanina l'a remarqué, hm, je peux comprendre son inquiétude. Une seconde pour constater qu'Axel tire une vraie bouille vraiment archi mignonne, et j'essaie de me reprendre tout comme Aline. Voilà donc toute une équipe dont Ryan fait partie, je vais sourire doucement à sa boutade, parce qu'effectivement je vois bien tous ces loustics dans le lit d'Aline.

    Un blanc, un silence. Ah, d'accord. Jouer le jeu.

    « Et... Pourquoi tu me parles d'eux, au juste ? »

    Ah, l'amour. Ce qu'il ne faut pas faire. Elle éteint la télé... Et bon sang, plus de nouvelles. Ces gens ont totalement disparu. Toujours assis, je joins mes mains nerveusement avant d'y poser mon menton pour réfléchir à tous ces éléments. Plus ça va, plus je reste impressionné par le travail d'Al sur cette affaire. On a beau vivre avec une personne, elle peut nous surprendre de jour en jour. Replaçant mes cheveux correctement après son flash rose qui lui permet de souffler un peu, je me redresse, puis observe alors ladite zone holographique pointée au laser. On a un laser à la maison ?

    Même si la blague sur les chemises en flanelle est bonne, je n'arrive pas à perdre mon sérieux. Des gens disparaissent depuis longtemps, la police ne trouve rien, et ces gens sont soient encore en danger soient...Oh, non.

    « "On" va faire une balade en forêt ? Chérie, il y a quelque chose qui peut attraper des colosses qui eux-mêmes peuvent balancer un tracteur d'une ville à une autre. Qu'est-ce qu'il va se passer si tu n'es pas assez rapide pour l'éviter, hein ? »

    Je vois dans ses yeux qu'aucune négociation n'est possible. Je soupire longuement. Puis commence à faire les cents pas dans le salon. Puis j'observe Axel. Qu'il perde sa mère par ma faute, je ne peux pas me le pardonner. Alors je me rapproche, plantant les pieds lourdement devant elle, deux de mes doigts redressent délicatement son menton dans ma direction.

    « Si je te dis "cours", tu cours. Tu es forte, bourrée de ressources, futée, et je te fais confiance. Mais s'il te plaît, va-t'en, si je te dis de t'en aller. »

    Je caresse sa joue, pesant le pour et le contre dans ma tête. Pitié, faites que j'ai fait le bon choix.

    « Bien. C'est ton affaire, ton histoire. Je te suis. Mais avant, tu viens avec moi sous la douche. »

    J'ai envie de me faire du bien avant de faire subir à mon cœur ses plus grandes peurs. Pas avec ce qui nous attend. Mais avec la possibilité que chaque faux pas peut conduire Aline Rose dans une disparition qu'aucune personne dans Osaka n'est parvenu à résoudre. Va vraiment falloir faire gaffe.

    [Une douche, un coït, quelques orgasmes, et une autre douche plus tard...]

    « Faut vraiment que je songe à faire un peu de rangement dans cette cave. »

    En dessous de la maison, j'en ai fait grosso modo un quartier général de fortune. Mon ancien vaisseau dort sous une bâche, des établis remplis d'outils et de gadgets que j'essaie de fabriquer ; dernièrement un émetteur-récepteur qui permettrait de recevoir la fréquence de la police sans me faire attraper pour que je puisse être plus efficace. Pour l'instant nous sommes sur un loupé. Il y a évidemment la cellule cylindrique qui contient mon costume. Encore en boxer, je marche vers un miroir où trône mon Diffuseur Pigmentaire Artificiel (Ou DPA, qu'on trouve un Pharmacie pour une coquette somme), que j'applique contre ma cicatrice qui disparaît doucement. Autant mes cheveux et mes yeux changent de couleur, je prends également 30cm de plus, mais ce stigmate peut me trahir si des gens font le lien avec moi.

    « Alors, c'est quoi le plan ? Simplement une balade en forêt ? On piste quelque chose ? J'espère que tu as toujours les chaussures que je t'ai offertes l'année dernière, tu risques d'en avoir besoin. »

    Les "super air max ". Tissu en sable quartzeux à base de silice. Anti-abrasif et thermo-résistant. On utilisait ceci y'a des siècles sur les anciennes navettes qui entraient dans notre atmosphère. Elle pourrait faire plusieurs fois le tour du Japon à la vitesse du son que les pompes ne monteraient pas en température. Si notre aventure se reproduit, il va falloir envisager une tenue entière équivalente. Je m'approche de mon costume en retirant la nappe qui recouvre la cellule, que je mettrais sous un jogging pour éviter d'éveiller les soupçons. Par chance, la cape est rétractable sous des clips dorés.

    Il est temps de se mettre au travail. Mais, cette fois, la ligne d'arrivée je ne la franchit pas seul.

    Et c'est bien ça qui me terrifie.
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    Re: Quand vient la nuit / Héra <3 par Invité Lun 21 Aoû - 13:54
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    Je fronce les sourcils. Pas tant pour mon exposé qui n’ait pas fait mouche à 100 %, mais que tu sous entendes qu’il y ait plus rapide que moi. « Je suis indignée ! Indignée par le mensonge, indignée par le procédé, indignée par l’outrance ! » répliqué-je du tac o tac. J’avoue que cette phrase n’est pas de moi. J’avais dû la lire sur les réseaux. Genre un recueil des meilleurs punchline de tous les temps. Je l’avais trouvé tellement magique que je l’ai apprise par cœur pour la placer à un moment. Je te regarde. Tu me regardes. Je fais mon regard de j’en-connais-un-qui-va-être-privé-de-sexe. Bon, je sais pas quoi de ma réplique ou de mon regard fonctionne, mais tu finis par accepter. « Yes sir ! » lancé-je en mimant un garde à vous. A la suite de quoi, nous allons coucher Axel et nous doucher… Plus si affinité !

    Arrivés dans la Titan cave, j’avise un peu la pièce du regard. Vrai que c’est un peu le bordel, mais entre les travaux de restauration et le fait que tu débutes dans la double vie de héros… Disons que je vais pas t’en vouloir. Et puis, venant de moi, ça serait l’hôpital qui se fout de la charité. « Tant que tu t’y retrouves ! » Le plan ? Hum. Le plan… « Je pense que commencer par enquêter dans leur camp de repos serait un bon début. Il y a aura peut-être des indices ? » En tout cas, on perd rien à essayer. « Évidemment, je les porte toujours ! » répliqué-je ensuite. « Pink Flash au rapport ! » grand sourire. J’exhibe fièrement mes baskets. « Pour la tenue, faudra se contenter d’un survet’ par contre. » A savoir celui que je porte déjà. Il faudra quand même se pencher sur une combi un jour…

    Je sors mon téléphone pour te partager les coordonnés gps. « On prépare notre sac ? Je pense qu’il faut prévoir de quoi tenir quelques jours. Au cas où. » Au cas où quoi ? Je sais pas, mais je nous vois mal enquêter en pleine forêt sans vivres. Au moins de l’eau. « Tu préfères y aller en volant ou avec la caisse ? » Bon, sûr que en volant ça irait plus vite que la voiture, mais en volant tu devrais me porter en plus. Sinon, je te proposerai bien une course : moi au sol et toi dans les airs, mais même si l’idée me fait sourire, je pense qu’il faut quand même économiser nos forces. Ouais, ça m’arrive de réfléchir de temps à autre ! Pas trop souvent non plus hein. Sinon, ça me fatigue. Quoi que là, je vais devoir faire des efforts de réflexion si on enquête !

    Dans un nouveau flash rose, je rapporte le sac de rando et les sandwiches. « J’avoue, j’avais préparé à l’avance ! » Grande sourire. « Bon, y’a aussi un kit de secours, boussoles si notre gps tombe en passe. J’ai pris une carte aussi. Des nounours à la guimauve… » Le kit de secours, c’est juste pour se donner bonne conscience comme on a tous deux une peau résistante. Les nounours… pour le plaisir ! « Les bouteilles sont dans la cuisine sur la table. Je te laisserai les mettre dans le sac. J’ai mis un sac de couchage aussi. On sait jamais. Deux lampes torche de la mort qui tue. » Je dois bien admettre être impatiente à l’idée de commencer notre enquête ! L’appel de l’aventure et de la partager ensemble.

    « Alors, tout est bon ? » Bon, faire un bisou aux bambins et aux filles aussi. Même si elles auront sans doute le seum de pas partir avec nous.
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    Re: Quand vient la nuit / Héra <3 par Héraclès Kento Lun 21 Aoû - 16:54
    CiterÉditerSupprimerIP de l'auteur
    Très bonne idée. Aller sur le lieu des disparus pourrait peut-être nous donner quelques éléments pour entamer correctement l'enquête. Décidément, plus ça va, moins je reconnais Aline. Des fois j'ai l'impression que j'ai simplement une énorme beauf à qui il faut jouer les mauvais garçons. Une autre fois une maman extraordinaire avec son fils, et maintenant une future héroïne/détective. Je t'aime, ma chérie. La pièce s'allume encore une fois en rose, et je vois Aline revenue et vêtue d'une tenue aussi alléchante qu'efficace pour notre mission. Chaussures de courses aux pieds, il ne manquait plus que moi.

    « Pink Flash ? Ouais, je valide, ça te va très bien. Qu'est-ce qui ne te va pas, de toute façon, Ma Rose...~ »

    Les brocolis de Daisy dans son assiette, sûrement. Pendant un instant, j'ai imaginé son nom à la une des journaux d'Info Osaka. En plus, étant pigiste, je peux très bien la prendre en photo pour sublimer davantage son image. Ça y est, je suis en train de me projeter alors que tout peut lui arriver. Refermant mon propre survêtement qui recouvre mon costume, je me dis que je me transformerais plus tard pour éviter de créer un séisme alors que les bébés sont à la sieste. En attendant, je me penche sur son téléphone pour avoir une idée des coordonnées GPS, mais aussi pour connaître un peu la région des incidents.

    « Pourquoi est-ce que tous les trucs bizarres sont nichés au fond du fond du fond des forêts, hein ? » Que je soupire.

    Elle a raison, un paquetage sera nécessaire si on veut tenir l'affaire. On ne sait même pas combien de temps ça prendra, mais nous connaissant, mieux vaut en avoir trop que pas assez. J'opine positivement d'un signe de tête. Quant à la question du déplacement...

    « Hm, survoler les forêts, c'est peut-être nous exposer, nous et nos capacités. On risque donc probablement de perdre l'effet de surprise. Restons discrets, allons-nous ramener comme de parfaits randonneurs ou touristes. Ça nous laissera un maximum de cartes sous nos manches. On ne sait pas ce qui nous attend là-bas. »

    Alors, oui, en effet, Aline va probablement s'ennuyer à mourir dans la voiture, mais un mal nécessaire. Aussi, cela nous laisse un moyen de locomotion certain s'il nous arrive quoi que ce soit. Je me frotte les yeux à cause de cette lumière vive qui caractérise les supers-déplacements d'Al et je la vois déjà avec ce qu'il faut pour décoller. Donc, elle avait déjà tout prévu. C'est terrible, ce sentiment de se faire systématiquement doubler, mais je savais que j'allais vivre avec dès l'instant où je suis tombé amoureux de cette jeune femme. Nous rejoignons donc la cuisine et terminons les préparatifs en prenant les sacs qui finissent sur la banquette arrière du véhicule, pas envie que ça se balade dans la benne.

    Quelques minutes plus tard, je reviens avec le téléphone en main, mais cette fois pour discuter avec Kalim et Daisy dans le salon.

    « J'ai appelé Lucie pour vous donner du renfort avec Axel, je me dis que ça ne fera pas trop de mal. Nous resterons vigilants, nous vous le promettons. »

    Un énorme câlin collectif, un baiser groupé, une grande inspiration, et nous voilà partis de la ferme pour une aventure que nous risquons de ne pas oublier.

    Les coordonnées inscrites sur le GPS installé sur l'écran central du pick-up, voilà deux bonnes heures que nous roulons. J'essaie de ne pas penser au pire et je me dis que la menace n'est peut-être pas aussi dangereuse que je le soupçonne. Mais chaque fois que je me dis une chose pareille, j'ai la photo d'Aline montrant ce groupe de colosses à qui je ne vois que très peu de monde rivaliser en tête. Qu'est-ce qui a pu faire disparaître Ryan aussi facilement ? J'utilise les 4 roues motrices pour m'engager dans un sentier chaotique afin de progresser dans la forêt dense avant de rejoindre une clairière. Celle-ci débouche sur un autre sentier, probablement emprunté habituellement par nos victimes par le passé. De grosses traces de pneus creusent la terre, m'est avis que Ryan doit conduire de sacrés bolides également.

    La bâtisse se dessine enfin au loin et, pas grand-chose en lien avec les photos de Pink Flash. Non, c'est... Presque fantomatique.

    « Ça a l'air abandonné depuis pas mal de temps... »

    Depuis la disparition, merci Captain Obvious. Il y a par contre les anciennes balises de sécurité de la police disant qu'une enquête est en cours. Les disques grincent, et enfin nous sortons. Je prends quelques secondes pour regarder aux alentours. A priori, pour l'instant...

    ... Rien.

    « Je t'en prie chérie, après toi. »

    À partir de maintenant, je sais que je vais devoir faire extrêmement attention.
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    Re: Quand vient la nuit / Héra <3 par Invité Mer 23 Aoû - 14:34
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    Un câlin collectif avant de partir à l’aventure. En grande sage elfe, je me doute bien que Kalim sait qu’il faut qu’elles restent pour veiller sur les bébous. Si tout le monde vient et qu’un problème survient… Non, allez. On arrête de penser pessimisme ! Je sens en revanche que Daisy est mécontente de ne pas nous accompagner quand elle tente de m’étouffer dans son câlin. Une chance que j’ai la peau dure avec elle ! Un dernier aurevoir et nous partons. Je laisse mon titan d’amour poser les sacs à l’arrière pendant que je pose mon magistral derrière sur le siège avant. Je le règle d’ailleurs. Nul doute que c’est Meuhmeuh qui était assise là en dernier !

    Comme je m’y attendais, le trajet est horriblement long. « T’es sûr, on y va pas en volant ? » que je lance à de multiples reprises. Avant de dégainer mon smartphone et de commencer à jouer aux jeux que j’ai dessus. Normalement, je devrais économiser la batterie, mais je me dis que je pourrais toujours le recharger dans la maison des bucherons. « C’est vraiment un coin paumé ! » dis-je en écho à ce que tu disais avant de partir : tous les trucs chelous sont reclus en forêt ! Sans doute parce qu’on y est tranquille. Personne ne veut venir faire du camping ici !

    Finalement, nous arrivons. A peine es-tu garé que j’ouvre la portière. Si vite que tu me dis que je peux descendre quand j’ai déjà un pied au sol. Au moins, il n’y a pas de boue, c’est déjà ça. Dans un flash, je fais le tour extérieur de la bâtisse. « C’est assez grand mine de rien. On est loin des bucherons old school en flanelle : grosses portes en métal coulissante, volet électrique et tout. Ça m’étonnerait même pas qu’ils aient plus de chaines TV que nous ! M’enfin, je vais pas m’en plaindre hein. Je vais pouvoir recharger mon téléphone ! » Je m’avance vers la porte barrée des bandes de la police. « Oh regarde, une meuf à poil là-bas ! » lancé en pointant du doigt dans une direction au pif. Juste pour détourner ton attention. Le temps de poser ma main sur les bandes en plastique. « Atchouuuum ! » mimé-je exagérément pendant que j’arrache les scellés. « Ohlala, vraiment dommage… que je suis maladroite ! » Sourire très fière de ma bêtise.

    J’ouvre ensuite la porte… difficilement, le mécanisme qui ouvre la porte tel des portes de supermarchés semble ne plus fonctionner. A peine entrée que j’essaye de brancher mon téléphone pour le recharger. « Bah. Ça marche pas. » Je fronce les sourcils et machinalement, j’appuie sur le bouton de la lumière… qui ne fonctionne pas non plus. Une chance que les volets soient ouvert ! Au moins on y voit clair. « Y’a plus de courant. Pour ça que la porte automatique voulait pas s’ouvrir ! » Vraiment, je suis trop une bonne détective. « J’ai vu un générateur derrière, je vais voir. » dis-je en rangeant dans ma poche mon téléphone et le câble. Bon, j’y connais rien en panneau électrique, mais comme je serai toujours plus rapide que toi ! Et puis, si c’est juste les plombs qui ont sauté, je sais gérer ! Normal : c’est toi qui m’a appris pendant la rénovation de notre maison.

    Une fois devant le panneau électrique derrière la bâtisse, je constate qu’il est ouvert. Surtout, je constate que ça va être plus compliqué que prévu de remettre les plombs… Je pourrai donc pas recharger mon téléphone pour le moment… Nouveau flash et je reviens. « Bon, j’y connais pas grand-chose, mais quand les files sont coupés, je pense qu’on peut dire que c’est mal parti ! Un sabotage du coup ? Les écolos extrémistes ? Remarque, à force de manger du tofu toute la journée, ça doit rendre aigri. Y’a qu’à regarder Daisy avec ses brocolis ! » Je suis sûre elle serait moins énervante après un bon steack ! Bref. « Tu t’y connais en générateur, non ? Tu peux voir pour tenter de le bidouiller stp mon amour ? Je vais faire le tour de la baraque. » proposé-je.

    Je te tends alors le poing pour un check avec toi. Puis je commence donc à faire le tour en un éclair de la première pièce qui est un en réalité un genre de grand self. Sur la droite les tables et sur la gauche le coin cuisine. Il reste quelques couverts et même de la nourriture sur certaines tables. Un départ précipité ? Je fronce les sourcils – comme si j’allais mieux réfléchir ainsi – et me dirige vers la porte suivante. Bloquée ! Et plus solidement que celle de l’entrée. Soit il faudra le retour de la civilisation – comprendre l’électricité – soit il faudra un coup de ta poigne de fer.

    Contrainte de rester plus longtemps dans le self, je fais un tour plus approfondi… donc en slow motion ! Curieuse de savoir ce qu’il y avait au menus, je m’approche de la vitrine où sont normalement présents les plats. Quelques barquettes et autres plats en métal vides. Alors que je m’approche ensuite de la feuille accrochée sur la vitre pour lire le menu, je constate comme un truc sur la feuille. Un genre de pellicule gras, mais presque imperceptible. S’il n’y avait pas un rayon de soleil pour éclairer pile à cet endroit, je ne l’aurai pas remarqué.

    Bouarf… du gras dans une cuisine de bucherons. Rien de bien étrange ! Je lis donc le menu en attendant. De la viande, de la viande et encore de la viande. Ouais, non. Rien d’extraordinaire dans ce self !
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    Re: Quand vient la nuit / Héra <3 par Héraclès Kento Mar 12 Sep - 11:04
    CiterÉditerSupprimerIP de l'auteur
    Une lumière rose irradie le périmètre.

    Pink Flash passe au crible l'endroit.

    Je vais même pas avoir besoin d'attendre et voilà que commence le début de son rapport. Pas réellement surpris par la technologie existante dans les environs. Nous sommes loin des temps des bûcherons qui vivaient reclus en sentant l'écorce, une haleine chaude et alcoolisée derrière une barbe mal entretenue et une chemise à carreaux, qui a à peine une radio qui fonctionne et un cellulaire satellite pour appeler à l'aide. Haussant un sourcil sur la laborieuse tentative de diversion, mes yeux roulent vers le ciel. Un éternuement simulé plus tard, voilà qu'elle passe les balises de sécurité. Evidemment...

    « Dommage, hein. » Que je soupire.

    Je lui laisse le soin d'aller vers la porte et de l'ouvrir, et je ne pouvais m'empêcher de sourire. J'ignore par quoi elle est motivée, mais il faut reconnaître que c'est aussi mignon qu'attachant. Le challenge de relever un défi là où la police s'est lardée ? L'intrigue façon film d'horreur ou science-fiction qui plane ? L'altruisme de retrouver des personnes disparues ? Tout ça à la fois ? Va savoir. En tout cas, elle le fait avec détermination et c'est touchant. Elle paraît même encore plus belle de cette façon. Je serais évidemment témoin de sa tentative à charger son téléphone. Aline est vraiment trop attendrissante quand elle connecte deux neurones en tout cas.

    « Oui, tu...As raison. Tu es en train d'aiguiser ton esprit de déduction à ce que je vois. »

    Non en vrai j'en sais rien. En tout cas, son super pouvoir lui a permis de déjà regarder un maximum de fond en comble et c'est grâce à elle si on connaît l'emplacement du générateur. Et ça, c'est super cool. Peut-être que je ne le sais pas encore, mais, autant, j'assiste aux premières aventures incroyables de Pink Flash, et rien que ça, j'en suis honoré.

    « Fais attention, ma Rose. Je vais continuer d'observer le coin, et tenter de choper quelques indices. »

    A peine le temps de me pencher réellement sur l'état de la pièce que je dois me frotter les yeux, éblouis par la lumière rose d'Aline. Effectivement, même si j'ai pu lui donner des tips sur la manière de rétablir l'alimentation d'un générateur, là, c'est probablement plus compliqué. Si je ris des allégories d'Aline ou bien de sa réflexion avec Daisy, elle soulève une hypothèse très plausible. Un sabotage, pourquoi pas ? Je lui caresse la joue pour lui répondre affectueusement.

    « Pas de problèmes, j'y vais. »

    Mon poing se pose contre celui de mon binôme officiel héroïque. Nouvelle lumière, je réajuste mes cheveux et part en direction du générateur. Donc, derrière ? Il me faudra quelques minutes en tout pour le trouver. Je prends un pas de recul pour le détailler, mes prunelles balayant sur chaque centimètre du compartiment et constate en effet que les fils sont sectionnés. Je reconnais très bien la section, je vois les mêmes quand on a tiré et coupé du câble électrique pendant la rénovation de la ferme.

    Un sabotage, donc. Si les extrémistes sont sur le coup, je trouve pas très fûté le procédé. Ou alors ils savaient très bien que personne ne s'en approcherait au vu de la localisation de l'affaire. A savoir dans un trou perdu dans la forêt. Je vais rejoindre le pick-up pour en sortir ma mini boîte à outils. Pince coupante, chatterton (ruban adhésif), tournevis électrique et un ampèremètre. J’utilise les tournevis pour ouvrir davantage le compartiment pour laisser passer mes gros doigts. Je dénude les fils à l'aide de la pince, me saisit des bordures de cuivres et une décharge viendra me laisser une châtaigne. Mon corps ne se crispe pas et j'ai la sensation agréable de légères chatouilles. Bonne nouvelle, il y a donc bien du courant. Je fais des torsades pour bien fixer les fils et l'entourer de rubans adhésifs pour les protéger. Mon ampèremètre vérifie donc la résistance du courant, à priori, pas de pertes, circuit fermé.

    « Super. »

    Je m'approche de la porte, l'ouverture automatique s'enclenche, l'interrupteur à l'entrée sera actionné et rapidement la pièce se trouve éclairée. Bien plus pratique pour analyser un coin.

    « Je crois que tu peux recharger ton téléphone. Tu as trouvé des choses intéressantes ? » Que je tonne pour me faire entendre de loin.

    Il faudra que je me balade pour la trouver dans une espèce de cantine. Si j'allais soupirer sur le fait d'observer une adorable bouille sur le menu de la bouffe, la jugeant directe comme une morfale, il en est en fait tout autrement. Je me rapproche, doucement, en balayant la pièce du regard. En tout cas, ça sent la viande. La grillade même.

    « Des chasseurs en plus d'être des bûcherons, tu crois ? »

    Peut-être pour ça qu'ils ont été la cible de personnes ne partageant pas leurs...Idéaux.
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    Re: Quand vient la nuit / Héra <3 par Invité Sam 16 Sep - 12:43
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    Laissant pour le moment ce menu hautement gastronomique, je fais le tour du comptoir pour aller inspecter la cuisine plus en détail. Il faut bien reconnaitre qu’il n’y a rien d’extraordinaire. Si ce n’est qu’il reste de la vaisselle à faire dans l’évier. Entre ça et les quelques couverts encore sur certaines tables, c’est à se demander s’ils ne sont pas parti à la hâte. A voir si le reste du campement nous conforte dans cette idée. Tu me sors finalement de mes rêveries. Je me détourne alors pour te gratifier d’un pouce en l’air. « Tu gères la fougère ! » Je sors alors mon téléphone pour le brancher à une prise à côté d’une table du coin self. « Bouarf… A part un menu 4 étoiles et une cuisine mal lavée, rien de bien transcendant. Juste le sentiment qu’ils se sont barrés fissa, mais pour aller où ? » Et oui ! S’ils avaient quitté les lieux, ils seraient sans doute rentré chez eux. Au moins donner un signe de vie.

    J’hausse les épaules à ton interrogation. « Je sais pas si un bucheron a bien le temps d’aller chasser soi-même sa bestiole pour ensuite la faire griller ! Et quand bien même, tu crois que ça justifierait de faire disparaitre toute une troupe de bucherons ? » Je passe ma main sur mon menton, comme si j’allais mieux réfléchir ainsi. M’enfin ! Au moins, on a accès à tout le bâtiment maintenant. Je me dirige vers la porte dans le fond du self. « Et là, en fait, ils étaient juste enfermés dans leur chambre. Le plot twist nul ! » Je passe ma main sur l’interrupteur tactile. Spoil allert : personne derrière !

    A la place de bucherons enfermés, un long couloir. Je m’engouffre dans la première pièce pour m’exclamer aussitôt. « Regarde ! Ils ont une télé plus grande que la nôtre, je le savais ! » Et c’est honteux ! Cette pièce semble être la salle de repos : télé, canapé, une grande chaine pour écouter de la musique et des pc. M’approchant de la chaine, je l’allume pour voir la dernière chanson de la playlist. « De la pop pour ado… c’est bon, j’ai résolu le mystère : ceux qui aimaient pas ont tué ceux qui écoutaient ça et maintenant, ils sont en cavale ! » Si c’est le cas, je pense que je leur en voudrais pas ! Je veux essayer ensuite un pc pour voir s’il y a pas des indices dans les mails. « Arf, faut un mot de passe. » J’essaye jaimelebois et bucheron4ever quand le pc finit par me dire qu’il reste plus qu’une tentative… « Oopsie… C’est pas moi, je file dans les chambres ! »

    Un flash rose et me voilà dans la pièce suivante dédiée au dodo. Comment je le sais ? Il y a écrit « chambres » sur la porte ! Appelez-moi Aline Poirot. Il s’agit d’une très grande pièces avec des lits xxl alignés les uns à côté des autres. Pouffant de rire devant un poster de cul, je te le pointe du doigt. « Fallait pas laisser tomber la savonnette dans la douche ! » Plus sérieusement, je note quelques armoires entre ouverte. Sur certains lits, il y a des sacs à moitié fait. « On dirait vraiment qu’ils sont parti à la hâte, mais pourquoi ? Fuir des mangeurs de tofu aigris ? » Ça me semble quand même chelou. J’ouvre une commode au pif. Avant de me frotter les doigts. Encore une sensation de gras. « Ils avaient vraiment un problème avec le ménage ! » pesté-je. Puis, je me retourne vers toi. « On peut continuer à fouiller la baraque, mais je suis pas sûre qu’on trouve grand-chose. Après on pourra aller enquêter sur la zone où ils coupaient les arbres, t’en penses quoi ? »
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    Re: Quand vient la nuit / Héra <3 par Héraclès Kento Dim 22 Oct - 13:35
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    Un sourire alors qu'elle charge son téléphone. Il va s'effacer aussi rapidement pour aviser notre affaire. La lumière fut, mais pour l'instant elle ne dévoile rien de faramineux. Tout est en désordre et effectivement, ça laisse l'intuition qu'ils sont partis de manière précipitée. Les réponses d'Aline m'amènent plutôt ailleurs ; si on écarte la suspicion d'écolo extrémistes, ça peut très bien partir sur quelque chose de nettement plus sombre. Des personnes qui disparaissent anormalement comme ça, ce n'est pas quelque chose d'inédit. Les failles magiques, les portails, les sceaux, et tout ce répertoire magique peuvent très bien attraper une équipe de foot d'orcs entière et les aspirer vers le néant.

    Là où la Force échoue, c'est à la lisière de la Puissance. Si le plot twist me fait doucement rire et imaginer que tous ces types sont bien dans leur chambre à ronfler comme des ours, mes traits tirent assez rapidement sur l'inquiétude quand nous sommes devant ladite pièce, vide. Hormis un couloir. Dans les films d'horreur, ça commence souvent, avec un couloir...

    « Ou alors, quelque chose de suffisamment balèze s'en est occupé avant qu'ils ne fassent quoi que ce soit. » Que je réponds, pragmatique.

    Ce qui est particulièrement inquiétant, ouais. Nous sommes dans un monde très dangereux, là où le plus puissant des dragons peut mourir d'un missile technomagique. Toutes les créatures ont un point faible, et des fois, il y a des entités bien plus obscures qu'on n'a pas encore découvertes qui peuvent menacer davantage tout ce qu'on peut connaître. Est-ce que j'ai vraiment bien fait de mettre Aline, la mère de notre fils, ici ? Impossible de prendre en compte le scandale d'avoir une télé plus petite que la leur, pour le coup c'est la pièce entière qui m'intéresse.

    Mon poing se ferme quand elle allume la télé. Nouvelle vanne, et cette fois, elle m'a eu. Je me pince le nez en essayant de reprendre mon calme et d'arrêter de ricaner comme un âne.

    « Alors ils nous ont rendu service ? Fallait pas. »

    Parti vers le PC, je n'ai même pas le temps de venir lui tirer les oreilles qu'elle est déjà partie dans un nouveau flash rose.

    « Aline, tu es pénible. » Que je souffle à moi-même.

    Face à l'ordinateur, je remarque que l'interface est facile, mais codée. Qu'une seule tentative. On est sur un lieu professionnel, il doit bien y avoir un pense-bête. Je commence à fouiller le bureau. Les tiroirs. Chercher le moindre post-it, je vais tomber sur un agenda. Mauve, avec des motifs floraux, qui appartient à un certain... Karl ? La vache, une photo à l'entête : un hybride Renne. Doit bien taper son deux mètres et demi. En fouillant l'agenda, je vois que le type en question a bien noté son mot de passe. Je finis par le taper et entre directement sur le bureau.

    « Alors alors... Dis-moi ce que tu caches... »

    Des photos de tout le groupe. Des schémas de coupe de tronc, des tableaux de gestion qui gèrent le stock. Des commandes de matériels, et du ravitaillement en nourriture et en carburant pour les véhicules et les tronçonneuses. Pour l'instant, rien de suspect. Je commence à chercher une clé que j'insère dans l'écran pour télécharger un maximum de données, Aline les épluchera à la vitesse lumière avec son Iki, peut-être qu'elle trouvera quelque chose. Je me redresse, constatant que j'ai laissé Aline seule un petit moment, et marche rapidement vers les chambres...

    ... Et je la vois toute contente devant un poster très... Chaud. Du cul, du cul, et du cul, hein Aline ? Des lits, des lits, et encore des lits. Et, enfin, un début de piste. Je montre quand même la clé entre mes doigts.

    « Je suis d'accord, mais peut-être qu'un certain Karl aimait la ramasser. J'ai téléchargé un maximum de données depuis l'ordinateur. Essaie d'éplucher tout ça comme tu sais si bien le faire. Et ne lis pas en diagonale comme les factures de la maison, s'il te plaît. »

    Je lui tends, avant de croiser les bras, face aux placards et bien sûr les sacs disséminés ça et là sur certains matelas.

    « Certains n'ont pas eu le temps, mais en effet, c'est une fuite. Sans le moindre doute. »

    Je vais l'aviser à ouvrir une commode m'attendant à peut-être un indice. Mais, rien. À moins que...

    « Le ménage, tu dis ? »

    Je la contourne, sans répondre directement à sa question. Posant le genou au sol, je m'approche d'éventuelles traces. Poussière, gras, moisissures, peuvent être des indices potentiels. Passant l'index sur le bois, je fais rouler la texture entre mes doigts. C'est effectivement gras et collant. J'essaie de sentir l'odeur, mais rien qui me percute.

    « C'est étrange. Si nos bûcherons fuyaient quelque chose, soit ils sont partis vers leur chantier de coupe parce qu'ils connaissent le terrain, soit ils sont partis dans la forêt dense en espérant fuir... Ce qui les poursuit. Essayons, dans tous les cas on n'a rien d'autre. Ça te laissera le temps de regarder ce que j'ai pu télécharger. »

    Demi-tour, on retrouve la sortie. Évidemment pour le passage des véhicules, des signalisations sont plantées comme une piste d'orientation à l'extérieur. Le panneau qui est à la lisière de la forêt est par contre couché. Mon silence en dit long. Un regard sur Aline, je prends les devants. Pour l'instant l'endroit est plutôt clairsemé car il est déboisé par les activités des bûcherons, ensuite, ça sera le vrai plongeon.

    Et on doit en sortir, coûte que coûte.
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    Re: Quand vient la nuit / Héra <3 par Contenu sponsorisé
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