Je n’ai pas manqué de pouffé quand tu as glissé. Oui, c’est pas très gentil, mais tomber dans l’eau n’est pas très dangereux. Point plus important : tu sembles apprécier les caresses dans le dos. J’esquisse un sourire. Laissant mon doigt glisser toujours plus bas. Bientôt sur ta croupe charnue, l’air de rien. Lorsque tu m’expliques ta race, je ne peux m’empêcher de me dire que cette forêt me porte chance. La première fois, je rencontre une magnifique nymphe. Aujourd’hui, une elf-succube. La prochaine fois, ça sera une lapine ? Mais… Une succube quoi ! Est-ce que je dois m’inquiéter ? Je veux dire, tu vas pas essayer de m’aspirer mon âme ? Hum. Ou autre chose…
Je chasse cette pensée coquine dans un coin de ma tête pour te regarder faire ton petit tour avec l’eau. « Trop cool ! » lancé-je, véritablement ébahi par ta maitrise de l’élément aqueux. J’applaudirai bien, mais j’ai peur que tu dégringoles encore. Puis, tu me dis ton âge. « 140 ans ! » m’exclamé-je. « Woh. Je suis un bébé à côté de toi ! Je tout juste 18 ans, moi ! » Je pouffe un peu. « Mais… je note que tu es une elfe-succube d’expérience ! » Clin d’œil. J’étire un sourire, amusé de ma propre blague potache.
« J’ai pas de don stylouz comme toi. ‘Fin, j’ai une force digne de ma race, mais je sais pas trop combien je peux soulever. Quand ça se compte en plusieurs dizaines de tonnes, pas simple d’évaluer ! Donc je me rends pas trop compte… et je vais pas aller déraciner des arbres pour te faire une démonstration, c’est pas très écolo ! » ajouté-je pour la blague. Toutefois, je bande mes biceps pour que tu puisses au moins admirer mes muscles en guise de démonstration. « Fin bref, je suis doué en soulevage ! » Sourire taquin.
Alors que je ramène mes bras le long du rebord, le mouvement te refait chanceler. Cette fois, tu glisses de mon épaule, sur les pecs, les abdos, évite de justesse le paquet et plouf ! Te revoilà dans la flotte. Je t’attrape alors dans ma main, puis te repose sur le bord. « Attends, ça va être plus simple… » De mon index, je tourne l’aiguille de mon pendentif pour me rétrécir. Je pouffe un peu. Ca chatouille ! Je grimpe ensuite sur le bord pour me positionner à côté de toi pour avoir un point de référence. Tu m’arrives maintenant à peu près à la ceinture. Toujours d’une taille écrasante, mais moins gênante ! Tu es toujours aussi belle de près. Je te dévore des yeux quelques instants.
« Allez zou, à l’eau ! » Je t’attrape comme une princesse avant de retourner dans le lac… pour te balancer un peu plus loin. Non sans rigoler. « Bataille d’eau ! » lancé-je en t’éclaboussant de bon cœur.